Mélange d'Artémisia Annua (67%) / Afra (33%) en infusion

Origine : L'association Fo GNINTA. Elle aide les populations démunies notamment par des formation d'autonomie alimentaire "de la graine à la graine". Elle emploie plusieurs salariés pour cultiver diverses plantes médicinales traditionnelles d'Afriques : l'artémisia, le ginkéliba et bien d'autres plantes.

La vente de ses plantes traditionnelles leur permet notamment d'installer des équipements pour réduire la pénibilité du travail et permettre des prix plus avantageux pour les rendre accessible au plus grand nombre !

PROPRIETES THERAPEUTIQUES DE L'ARTEMISIA ANNUA ET AFRA

Puissant antipaludéen ancestralement connu à Madagascar, comme en Chine, l’artémisia a graduellement gagné la confiance des populations africaines car elle y était surtout exploitée pour d’autres traitements. Effectivement, l’infusion des feuilles d’artémisia annua en thé est très utilisée traditionnellement en île de la Réunion pour faciliter les règles (menstrues), booster la fertilité des femmes et même résoudre le dysfonctionnement érectile chez les hommes en Afrique du Sud (Erasmus et al, 2015), en effet l'artémisia à tendance à fluidifier le sang, élever la tension qui est basse et fortifier le corps en renforçant le système immunitaire. C'est notamment, pour ces raisons qu'elle est efficace contre le COVID.

L’artémisia annua et afra est utilisée pour aider au traitement de la tuberculose (Semenya et Potgieter, 2014).

Au Sénégal l’agronome Van damme Pierre précise que l’armoise, autre nom de l’artemisia, aide au traitement de l’acidité de l’estomac, la bilharziose, l’ulcère de Buruli, le diabète de type 2 et bien d’autres pathologies.

Toutefois, dans la lutte contre le paludisme, l’organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’oppose à l’usage des tisanes, ce que critiquent les spécialistes, qui, chiffres à l’appui parlent de l’efficacité de la plante. Elle a même fait l'objet d'un prix nobel obtenue par une chercheuse chinoise pour sa découverte de l'artémicine comme anti paludéen...

Depuis, en Afrique et en Asie, de nombreuses associations promeuvent l’utilisation de la plante en défiant l’organisation internationale.

Artémisia et pandémie

Vis-à-vis de la pandémie du Covid-19, les connaissances sur les vertus d’artémisia annua ont refait surface car elle joue un rôle particulier dans la résolution des symptômes de difficultés respiratoires dits "modérées". Celles ci représentent un problème aux autorités dans la mesure ou elles sont susceptibles de s’aggraver... Il est alors judicieux de pouvoir endiguer la maladie avant "l'emballement immune"...

Il faut noter que l’artémisinine est une substance active isolée de la plante artémisia annua ou artémisia afra, qui a un effet sur les personnes infectées par le plasmodium falciparum. Mais elle n’existe pas dans toutes les autres espèces d’artémisia.

Cette plante médicinale possède donc de très nombreuses applications tant dans le traitement de maladies infectieuses graves que pour une utilisation quotidienne : elle est en effet répulsive, digestive, cicatrisante, antipyrétique, anticancéreuse, antifongique, anti-oxydante, anti-inflammatoire, antiparasitaire et même abortive.

De nombreuses recherches se concentrent même sur ses effets anticancéreux et antiviraux : notamment pour la lutte contre le VIH.

Plusieurs propriétés lui sont reconnues: tonique, fébrifuge, antispasmodique, vermifuge et stomachique. En infusion, elle régularise le cycle des menstruations à la ménopause. On l'utilise aussi pour soigner les infections urinaires.

En médecine chinoise, on l'utilise pour faire des moxas : bâtonnets d'armoise séchée que l'on fait brûler à proximité des points des méridiens pour les chauffer. Ce principe est utilisé en moxibustion et est une alternative à l'acupuncture et l'acupression.

Cette plante présente, donc, un incroyable potentiel thérapeutique offert par la Nature et mérite, ainsi, une place d’honneur dans nos jardins  !

La décoction de cette plante, en usage externe, dans un bain est un bon défatiguant, aide à traiter les troubles liés au rhumatisme, à l’arthrose et la goutte (Lavergne et Véra, 1989).

Composition de l'artémisia

Découverte en Chine depuis plus de 2000 ans, l’artémisia annua est composé d’une multitude de molécules : l’Artémisinine, une cinquantaine d’huiles essentielles dont l’Azulène (anti-inflammatoire et cicatrisant), beaucoup de zinc, de vitamines C, de flavonoïdes et de tanins. C’est une source importante en phyto-constituants actifs.

De plus, la plante est riche en polyphénols, connus pour être des substances aux propriétés anti-oxydantes puissantes, luttant ainsi contre les maladies cardio-vasculaires, contre les cancers et également contre l’ostéoporose.

«Vingt molécules y ont été identifiées, mais il y en a beaucoup d’autres et elles interfèrent les unes avec les autres.» dira le docteur Cornet-Vernet qui est l’une des meilleures spécialistes françaises de l’artémisia, dont elle étudie le potentiel depuis des années.